La lutte contre les Arabes et l’Islam en Afrique orientale sous l’ère coloniale allemande 1888/89

Introduction

  1. La pénetration des Arabes en Afrique
  2. Les causes de leur pénétration
  3. Les Conséquences de la traite arabe
  1. La traite européenne et la traite arabe
  2. La Traite européenne et ses conséquences
  3. Les Britanniques et les Arabes de l’Est
  1. Les Allemands et les Arabes entre l’Afrique de l’Est
  2. L’Allemagne et le colonialisme

1. La première aventure coloniale allemande

2. La deuxième aventure coloniale allemande

                  B. Apercu de l’histoire de la cote est-africaine

                  C. Zanzibar sous la domination anglaise

                  D. L’ère coloniale allemande

                      1. La zone de l’Afrique orientale allemande

                      2. la réaction arabe face a la proclamation de la colonie allemande

                      3. Le conflit armé entre Arabes et Allemands

                      3.1 L’assaut des Missionnaires allemands

  • La réaction des Bismarck

                      3.3 Partage de la zone orientale entre Allemands et Anglai

       IV.Offensive des Allemands contre l’Islam

       V. Les raisons de l’expansion de l’Islam

      A. L’Islam et l’esclavage

            B. La Lutte économique et politique contre l’islam

  • Diminution des frontières de l’Islam

Conclusion

Sources

Introduction

Après la première aventure coloniale allemande en Afrique (Au Ghana) entre le 17 -ème et 18 -ème siècles les contacts entre l’Afrique et l’Allemagne reprirent tout juste après la fondation de l’empire allemand en 1871.L’Allemagne est tardivement entrée dans la danse coloniale par rapport à la France et à la Grande Bretagne. Cela s’est expliqué par le fait que le chancelier allemand Otto von Bismarck avait pour priorité la sécurité de la nation fondée juste après la victoire sur la France. Bien qu’entrée en retard dans la danse coloniale la jeune Allemagne a pu conquérir des territoires en Afrique (Sud-est, Togo, Cameroun et l’Afrique de l’est allemande). Dans ces dites colonies, les colons allemands ont dû faire face à des résistances des populations locales (Namibie) ou encore faire face aux autres envahisseurs. C’est le cas de l’Afrique de l’est allemande où les Arabes se sont dressés contre les allemands (missionnaires ou colons). Mais quelles peuvent être les causes de ces oppositions ? Quelles furent les actions menées par les allemands à l’encontre des Arabes ? Quelles furent les conséquences de ces actions ?

I. La pénétration des Arabes en Afrique

1.Les causes de la pénétration

Au 7ème les Arabes pénétrèrent en Afrique par le nord. Beaucoup de raisons expliquent leur présence. Beaucoup d’entre eux se fixèrent pour objectif de propager l’Islam. Ainsi dans le Soudan chrétien ils imposèrent un traité nommé Baqt, leur permettant de prendre plus de 400 esclaves par an marquant le début d’une traite. A cet effet ils installèrent des comptoirs commerciaux sur les richissimes côtés est-africaines (Somalie, Kenya, Tanzanie, Mozambique) et imprègnent la culture locale. C’est ainsi qu’ils commencèrent à razzier les populations, notamment dans les villages loin des grandes villes

Le Kitab al-Adjaib al Hind, document du 10 siècle dit ainsi « ils (Arabes) volaient les enfants en les attirant avec des fruits. Ils les transportaient d’un endroit à un autre pour finalement en prendre possession et les ramener dans leurs propres pays ». Après avoir subi l’horreur de la castration, les jeunes hommes survivants arrivent en Orient pour une vie de servitude. El-Idrisi ajoute au 12 siècle « ceux qui voyagent dans ce pays (côte est africaine) enlèvent des enfants des Zanj (Noirs) en se servant de dattes pour les attirer dans un piège (…) le roi de l’ile de Kish dans la mer d’Oman vient par bateau piller les Zanj et fait beaucoup de prisonniers ».

Ce sont ces peuples d’Afrique de l’Est capturés en grand nombre et mis en esclavage dans les conditions épouvantables en Irak, qui se soulevèrent en 869, dans ce qui reste la plus violente insurrection de l’histoire des traites negrières : la révolte des Zanj.

Ce Soulèvement des noirs en Irak pendant quatorze ans a entrainé plus de douze millions de morts.

En 1698, les arabes d’Oman-avec ceux de la Mecque, les Yéménites, les iraniens et les indiens parviennent à chasser les Portugais, se rendent maitres de l’ile d’Oungoudja et de l’essentiel de la côte est africaine. Le Sultan pose sa capitale à Oungoudja, baptisée par les Arabes Zanzibar, c’est-à-dire la cote des Noirs (Zanj Bar). C’est à cette époque que la traite arabe devient comparable à celle européenne.

De surcroit ils se basaient sur le coran pour réduire les Africains en esclaves. Ils estiment que l’esclavage est légitimé par le coran.

Une autre raison est qu’ils avaient du mépris pour le noir et du même temps pour la couleur noire. Pour eux le noir est un être sans valeur et doit être au service des autres êtres supérieurs.

Tous ces préjugés ou balivernes inventés ont justifié le massacre, le pillage du peuple noir pendant plus de quatorze siècles.

En somme, le passage des Arabes a été terrible et douloureux pour les Africains car en plus de les réduire en exclaves, ils étaient pillés et massacrés. Nul n’était épargné (femmes, enfants et hommes). L’historien sénégalais Tidiane N’Diaye dit ainsi « après avoir encerclé un village en pleine nuit et éliminé les guetteurs, un meneur donnait le signal afin que ses complices allument leurs torches. Les villageois, surpris dans leur sommeil, étaient mis hors d’état de se défendre, les hommes et les femmes étaient massacrés. Le reste était garrotté en vue du futur et long trajet. Il arrivait que des fugitifs se réfugient dans la savane, à laquelle des trafiquants mettaient le feu pour les débusquer. Ensuite pour les rescapés commençaient la longue marche (…) les pertes, estimées à 20 du « cheptel » étaient inévitables ».

2. Les conséquences de la traite arabe

Jusqu’au 19-éme siècle les Arabes ont continué à pratiquer l’esclavage en Afrique de l’Est. Cela a engendré de nombreuses conséquences. En effet elle a entrainé le bouleversement social et culturel de la société est-africaine. Il s’agit entre autres du dépeuplement de la population. Par exemple l’explorateur David Livingston affirme que plus de 50000 Africains seraient déportés par an. N ‘Diaye poursuit « Stanley (Britannique contemporain de Livingstone dans la région) affirme qu’en descendant le Congo pour la première fois il avait visité un pays grand comme l’Irlande et peuplé, selon l’explorateur, d’un million d’habitants. Lorsqu’il revint dans cette contrée peu d’années après, il la trouva dévastée. Des témoins oculaires lui assurèrent qu’il ne comptait pas plus de cinq mille habitants : les négriers arabo-musulmans étaient passés par là ».

En plus les Arabes ont semé la division entre les tribus ou ont armé parfois les uns contre les autres. En fait ils s’infiltraient dans les cours royales africaines, armant des royaux rivaux, qui se faisaient la guerre et leur vendaient les captifs de l’autre camp en échange de toujours plus d’armes. Les rois et chefs qui résistaient, voyaient leurs villes et villages incendiés, champs et greniers incendiés, leurs habitants kidnappés. Des régions entières avaient ainsi été dépeuplées.

C’est dans cette lancée que Tidiane N’Diaye affirme « Nachtigal (officiel allemand), qui ne connaissait pas encore la région, voulut s’avancer jusqu’à ‘au bord du lac (Tanganyika). Mais à la vue des nombreux cadavres semés le long du sentier, à moitié dévorés par les hyènes ou les oiseaux de proie, il recule d’épouvante. Il demanda à un Arabe pourquoi les cadavres étaient si près d’Oujiji et pourquoi on les laissait aussi près de la ville au risque d’une infection ; sur un ton tout naturel il répond (…) « autrefois nous étions habitués à jeter en cet endroit les cadavres de nos esclaves morts et chaque nuit les hyènes venaient les emporter : mais cette année, le nombre de morts a été si considérable que ces animaux ne suffisent plus à les dévorer. Ils sont dégoutés de la chair humaine » ».

Le massacre des Noirs par les Arabes a contribué à désorganiser les populations, ainsi à les pousser à abandonner les zones. Tidiane N’Diaye raconte « Quant à Livingstone (Britannique ayant visité l’Afrique au 19. Siècle), lorsqu’il remonta pour la première fois jusqu’au Tanganyika (Tanzanie), il affirme avoir trouvé des populations paisibles, disposées à accueillir en paix tout étranger qui s’aventurait. Ces peuples récoltaient le doura, tissaient la toile et exerçaient le métier de forgeron. »

Les Africains attachés étaient toujours alignés et fouettés pour tester leur courage. Moins ils expérimentaient la douleur, plus leur prix de vente était élevé. Les pertes lors du voyage en mer étaient importantes. A l’arrivée à Zanzibar les morts étaient jetés à l’eau et les mourants abandonnés sur la plage.

II. Les Européens et la traite arabe

1. La Traite européenne et ses conséquences

En 1503, les Européens arrivent en Afrique de l’Est dans le cadre de leur traite negrière. Pendant près de 2 siècles, ils vont méthodiquement, par un terrorisme inouï digne de l’Etat islamique, détruire les splendides civilisations noires de la région, malgré les résistances absolument héroïques des Africains. Ils razzient et déportaient des Africains en Inde et aux Amériques pour les mettre en esclavage.

Voulant imiter les musulmans arabes, les Européens se sont également lancés dans cette traite et elle entraina des conséquences désastreuses pour les Africains. Par exemple on a le bouleversement social et civilisationnel. Les brillantes civilisations Somali, Swahili et du Mwene Mutapa furent décimées par les Européens dès les premières heures de la traite. C’est une région affaiblie qui sera ensuite entièrement soumise aux negriers arabes.

En résumé, on peut dire que la présence des Européens et Arabes sur la côte africaine était due à la recherche des esclaves. Cet esclavage a fait plus 400 à 600 millions de victimes.

2. Les Britanniques et les Arabes en Afrique de l’Est

Au 18. -ème et 19. -ème siècles lorsque les Britanniques arrivent dans la région, ils font mine, drapés dans leur prétention de peuple supérieur et humaniste, de vouloir faire arrêter la traite. Ils imposent ainsi aux Arabes de Zanzibar deux traités, un en 1822 et un autre en 1873, interdisant la traite. Mais en bons esclavagistes eux-mêmes, ils laissent globalement faire, profitant du commerce de l’ivoire. La traite sera véritablement jugulée à la fin des années 1910, avec la défaite des Allemands, alors colonisateurs de la Tanzanie, lors de la première guerre mondiale.

Au Congo, les Belges réussiront à chasser des Arabes de l’Est du pays, pour pratiquer leur propre politique esclavagiste et meurtrière. Le bilan de la traite arabe en Afrique Est au 19e siècle, se situe probablement autour de 2 à 3 millions d’Africains déportés, et bien plus de victimes indirectes, avec des régions entièrement détruites et dépeuplées les razzias et leurs effets à long terme.

Par finir le pouvoir omanais sera défait à Zanzibar avec le soulèvement des Africains en 1963, lors duquel près de 10000 Arabes et Indiens de la classe dirigeante furent tués. Zanzibar s’unifia alors à Tanganyika pour devenir la Tan-Zan-ie.

III. Les Allemands et les Arabes en Afrique de l’Est

Le continent africain a toujours suscité beaucoup d’intérêts tant du côté des Européens que du celui des Arabes. Ces multiples convoitises sont dues à la richesse en matières premières ou en esclaves du continent. Dans ces vastes convoitises certains envahisseurs ne parviennent pas à trouver des terrains d’entente ou parfois ils se font même la guerre pour s’imposer. C’est le cas des Allemands et les Arabes en Afrique de l’est. Pourquoi sont-ils arrivés à un conflit ? Quelles furent les conséquences de cette lutte ? Quelles sont les mesures prises par les Allemands pour lutter contre les Arabes ?

  1. Deutschland und Kolonialismus in Afrika
  2. Erstes Kolonialabenteuer

Im Jahr 1683 wurde die Ostguinea Küste von Brandenburg-Preuβen auf Antrag des Kurfürsten Friedrich Wilhem dem ersten besetzt. So enstandte er zwei Schiffe nach Afrika. Das erste war Wappen von Brandenburg und das zweite Morian. Wappen von Brandenburg wurde von Niederländern abgeführt und Morian kehrte mit Rohstoffen (Gold) zurück. Zu jenem Zeitpunkt hat sich Brandenburg-Preuβen in die Sklaverei verstrickt. Mit Dänemark wurde über die Insel Sankt Thomas in Amerika verhandelt. Es gelang den Brandenburgischen, diese Insel in Besitz zu nehmen. Das kennzeichnete den Anfang der deutschen Teilnahme an der Sklaverei. Sie dauerte, bis der Nachfolger Wilhelm Friedrichs des Ersten Friedrich Wilhelm der zweite 1724 dieses erste Abenteuer beendete durch den Verkauf des Unternehmens.

  • Zweites Kolonialabenteuer

Nachdem das deutsche Reich 1871 begründet worden war, beschloss der neue Reichkanzler Otto von Bismarck, kein Kolonialabenteuer zu haben, weil er sich um die Sicherheit des Reiches sorgte. Er wollte die innere Sicherheit Deutschlands gewährleisten. Trotz der zahlreichen Drücke der Missionnare lehnte er ab, ihnen einen Schutzbrief zu gewähren. Alles Erwarten wieder ging der Kaufmann Lüderitz aus Bremen nach Südwesafrika (Namibia). Er war in der Lage, den Reichskanzler zu überzeugen, indem er ihm hat glauben lassen, dass er Territorien erwarb. Am 4. Juli 1885 bekam er von Bismarck den Schutzbrief und das ist der Beginn des deutschen Kolonialismus in Afrika.

In Togo, in Kamerun und Ostafrika haben sich deutsche Siedler niedergelassen.

  • Einblick in die Geschichte der ostafrikanischen Küste

L’Afrique de l’Est a servi de pôle d’attraction à divers peuples. C’est une région de contacts et de migrations ou ils rencontrent les variétés ethniques du continent : des Perses, des Arabes, des Européens, des Chinois. Pour la plupart des intervenants se limitaient essentiellement à la côte à la recherche des esclaves ou de l’ivoire.

L’influence étrangère qui a été la plus marquante sur la côte orientale est celle des Arabes. Depuis le IIe siècle de notre ère ils ont installé des comptoirs commerciaux. Ainsi ils pratiquaient le commerce d’ivoire, de carapaces de tortues, de cornes de rhinocéros. Les traitants de l’Arabie du sud qui connaissaient la côte de l’Afrique orientale et s’aventuraient même jusqu’au fleuve Congo ou Zaïre à l’intérieur du continent. L’historien français Hubert Deschamps écrit : « Au Xe siècle, Macoudi (Historien arabe) visita lui-même une des iles au large, qu’il appela Qanbalou et rapporte qu’elle fut conquise entre 747 et 754 par les Arabes de la tribu de AZD, qui réduisirent les Africains en esclavage, et parlaient maintenant leur langage. Selon toute possibilité, Qanbalou, serait Zanzibar ou Pemba » (cité par Rosaire Bama Bapio).

Zanzibar et Pemba sont deux iles voisines situées à 36 km de continent et forment avec le Tanganyika la République actuelle de Tanzanie.

Le sultan de Mascat (ou Masquat), ville située au sud au Golfe Arabique et capitale du sultanat d’Oman, s’est retiré à Zanzibar pour se mettre à l’abri des guerres entre l’Arabie et les Perses. L’histoire de la côte orientale du continent noir a été beaucoup influencée par l’ile de Zanzibar.

  • Zanzibar unter englischer Herrschaft

Nach dem Deutschen Paul Reichard (von Bama Bapio zitiert), der die Region mit einer Reihe von Forschungsreisenden besichtigte, sei die Isel vor der deutschen Kolonialära 1885 von Said Ibn (1804-1856), Sultan Mascats und Erbherrscher der Küste geführt worden. Er verschaffte sich Geltung in allen Regionen einschlieβlich Mombassa, eine aktuelle Stadt Kenyas. Zanzibar wurde zum gröβten Handelszentrum der Welt, indem die meisten Plantagen (Nelke) den arabischen Familien gehörten und die Arbeitskräfte aus Afrika stammten. Im 19. Jahrhundert wurde Zanzibar der einzige Lieferer der Gewürznelke auf dem weltlichen Markt.

Nach dem Tod Said Ibns trat sein Sohn Madjid seine Nachfolge an und wurde Sultan Zanzibars. Der Handel fuβte auf dem Elfenbein und den Sklaven im Innen und die Sultane verstanden sich wenig mit den Engländern.

Als Madjid starb, folgte ihm sein Bruder nach, der Abkommen mit England unterzeichnete, was Zanzibar unter englische Führung stellte.

So profitierten die englischen Missionare von dem Verständnis ihres Landes mit dem Sultanat, sich an der Küste und in dem afrikanischen Festland niederzulassen. Die Schaffung der ersten arabischen Faktorei im Zentrum des Kontinents geht nur erst auf 1820 und die Ankunft der ersten englischen Missionare 1844 zurück. Dr. Kraft Rebmann ist der erste englische Missionar, der sich in Ostafrika niederlieβ.

Eine der besondersten Regierungsmethoden Englands war, dass die Metropole in Verständnis mit Feudal-und Stammesgruppen regierte, wobei sie belohnt wurden.

England kommt in den Genuss seiner Einflussnahme auf den Herrscher und gründete sich darauf, um die Sklaverei stufenweise und je nach geografischer Zone zu beseitigen. Nach Reichard reichte der erste Verbot bis 1847 unter Said Said zurück ; die Sklaverei sollte über die erste Luftlinie im Norden von Baraua nicht weitergehen. Aber die engen Beziehungen, die England zu dem Herrscher unterhielt, waren gar nicht günstig für dessen Umsetzung.

1872 wurde die Verbotszone schrittweise auf andere Regionen umspannt, bis die Sklaverei total abgeschafft wurde. Trotzdem war diese Abschaffung nur theoretisch, weil die Araber groβes Interesse am Sklavenhandel hatten.

Als die deutsche Kolonialmacht sich anmaβte, sich in Ostafrika anzusiedeln, lagen Zanzibar, die Küste des indischen Ozeans und einige Faktoreien in den Händen der von den Engländern geschützten Araber.

  • Die deutsche Kolonialära
  1. Deutsch-ostafrikagebiet

Deutsch-ostafrika ist 995000 qdra groβ und umfasst Tanganjika, Burundi und Ruanda. Der Erwerb dieses Territoriums war die Aufgabe des deutschen Forschungsreisenden Karl Peters. Er wurde in Neuhaus 1856 geboren und studierte Wirtschafts- und Geschichtswissenschaft. 1878 promovierte er, hielt sich in England auf, wo er anfing, sich mit den Kolonialproblemen auseinanderzusetzen.

1884 schuf er mit dem Grafen Behr-Bandelin, die « Deutsche Ostafrika Gesellschaft », deren Ziel war, Territorien in Afrika zu erwerben, um dorthin deutsche Zuwanderer zu richten.

Rochus Schmitt liefert Informationen und war Mitglied eines der forschenden Teams Karl Peters. In seinem Buch Geschichte des Araberaufstandes in Ostafrika, das 1892 in Frankfurt an der Oder verlegt wurde, sagte er : « Diese Machtstellung brachte dann eine unerwartete Entwicklung der Industrie mit sich und diese wieder trieb ganz von selbst zu der Notwendigkeit, neue Absatzgebiete im Ausland zu schaffen ».

Im Oktober 1884 ging Karl Peter nach Ostafrika und im November 1884 erreichte er Zanzibar. Sein Forschungsteam wurde vom Sultanat empfangen und gibt sich für ein forschendes Team aus.

Es unterschrieb am 23. November 1884 in Usagara den ersten Vertrag mit den einheimischen Häuptlingen und dann den zweiten am 4. Dezember des selben Jahres. Karl Peters konnte insgesamt 24 Verträge im Umtausch gegen wertlose afrikanischen Häuptlingen gegebene Geschenke. Nur die 4 Forschenden wussten, was einen Vertrag ausmacht, behauptet Paul Reichard : « Alle Häuptlinge, mit denen Dr. Peters solche Verträge schloss, hatten ganz bestimmt nicht die leiseste Ahnung von der Bedeutung, welche der Reisende seinen Verträgen unterlegte, sonst würde nicht ein einziger von ihnen zum Unterzeichnen zu bestimmen gewesen sein. Schon die Schnelligkeit, mit der Dr. Karl Peters seine Abkommen besiegeln zu lassen pflegte, sprach für die Annahme, dass die sämtlichen Häuptlinge überlistet worden waren. »

Im Februar 1885 kam Karl Peters nach Berlin zurück und teilte der Kanzlei seine Besitzungen mit und bat um den Reichsschutz. Im 27. Februar nahm Otto von Bismarck, Kanzler (1862-1890) unter Reichsschutz durch eine Meldung : « Wir, Wilhelm , von Gottes Gnaden deutscher Kaiser, König von Preuβen thun kund und fügen hiermit zu wissen : Nachdem die derzeitigen Voristzenden der « Gesellschaft für Deutsche Kolonisation », D.r Karl Peters und Unser Kammerherr, Felix, Graf Behr-Bandelin ; Unsern Schutz für die Gebietserwerbungen der Gesellschaft in Ostafrika , westlich von dem Reiche des Sultans von Sansibar, auβerhalb der Oberhoheit anderer Mächte, nachgesucht und uns die von D.r Karl Peters zunächst mit den Herrschern von Usagara, Nguru, Unseguba und Ukami im November und Dezember  abgeschlossenen Verträge, durch welche ihm diese Gebiete für die deutsche Kolonialgesellschaft mit den Rechten der Landeshoheit abgetreten worden sind, mit dem Ansuchen vorgelegt haben, diese Gebiete unter unsere Oberheit zu stellen, so bestätigen Wir hiermit , dass Wir diese Oberheit angenommen und die betreffenden Gebiete (…) unter Unseren kaiserlichen Schutz gestellt haben (…) ». (Seite 246)

  • Die arabische Reaktion auf die Ausrufung der deutschen Kolonie

Als das Reich Sultans von Zanzibar am 27. Februar 1885 unter deutsche Vormundschaft gestellt wurde, wurde eine Protestnachricht durch England an Deutschland adressiert. Das ist die Nachricht : « Wir haben vom Generalkonsul Rohlfs Abschrift von Eurer Majestät Proklamation vom 27. Februar empfangen, wonach Gebiete in Usagara, Nguru und Ukami, von denen es heiβt, dass sie westlich von unseren Besitzungen liegen, Eurer Oberhoheit und deutscher Regierung unterstellt sind. Wir prostestieren hiergegen, weil diese Gebiete uns gehören und wir dort Militärstationen halten und jene Häuptlinge, welche die Abtretung von Souveränitätsrechten an die Agenten der Gesellschaft anbieten, dazu nicht die Befugnis haben : diese Plätze haben uns gehört seit der Zeit unsrer Väter » (Seite 247).

  • Der bewaffnete Konflikt zwischen Arabern und Deutschen in Ostafrika

3.1 L’assaut des Missionnaires allemands

Avant la colonisation les missionnaires s’entendaient tant bien que mal avec les arabes. Il n’y a pas de conflit ouvert entre eux et des efforts étaient faits pour l’éviter. Les colons qui étaient présents, étaient discrets et avaient commencé à s’intéresser à l’exploitation des plantations. Mais à partir de la proclamation de la colonie allemande, les Arabes se sont sentis menacés et sont devenus une menace pour les missionnaires européens :

« Depuis longtemps déjà, l’Arabe devait se dire que de chercheurs et missionnaires étaient les précurseurs et les avant-postes d’un pouvoir ennemi. N’avait-il pas de raison ? »

Ainsi les Arabes accusaient les colons de deux choses :

  • Le comportement des missionnaires était insupportable pour eux et ils se mêlaient de ce qui ne les regardait pas, c’est-à-dire le problème des esclaves.
  • Ils accusaient les missionnaires, parfois notamment, d’inciter secrètement les populations africaines à se méfier d’eux et ils n’hésitaient pas à s’entendre avec leurs ennemis jurés au sein de la population africaine. C’est l’accusation qui fut faite notamment au Père français, Sergere : « Le gouverneur de Taboura de l’époque, Abdalla bin Nasseb (…) envoya une troupe de guerriers arabes et indigènes au domicile de Sergere pour lui dire qu’on lui donnait 24 heures pour rejoindre la coté et l’on mettait 15 porteurs à sa disposition pour transporter sa tente, son lit, sa batterie de cuisine et quelques vivres. Si jamais on le rencontrait dans Tabora après ce délai, on le traiterait comme un allié et frère d’arme de Mirambo et à ce titre il serait abattu ». (Seite 253).

Ce message du gouverneur arabe de Taboura au Père Sergere était un avertissement indirect à l’adresse de l’Eglise catholique et de l’ensemble des Missions chrétiennes pour les exhorter à quitter le pays si elles tenaient à leur vie.

Le signal des hostilités contre le pouvoir allemand vint de la coté :

« Les ennuis des missionnaires commencèrent en Afrique orientale allemande lorsque les troubles qui prirent naissance sur le côté, commencèrent à agiter les esprits. Au Nyassa, les Arabes attaquèrent une station anglaise de la Mission, mais furent repoussés. Les missionnaires français furent chassés de Kapallapalla près de Tabora par les Arabes et furent obligés de fuir vers le nord. » (Seite 253-4)

Les Missionnaires qui avaient des armes à feu furent obligés de s’organiser, d’en faire usage pour se défendre et protéger leur fuite.

Ceux qui comptaient sur la clémence du ciel pour ramener les Arabes à la raison devaient le payer de leur vie.

Beaucoup de missionnaires étaient d’avis que les missionnaires chrétiens auraient pu échapper à un bain de sang s’ils avaient vite quitté le continent au moment où les esprits se chauffaient. Ils ignoraient le degré de haine que les Arabes éprouvaient à leur égard. Ils ont préféré rester à attendre la Providence divine pour être sauver, d’où un triste sort. Ainsi la situation s’aggravait et des missionnaires Européens trouvèrent la mort notamment chez les catholiques. La mission de Pugu fut attaquée en 1888 : trois religieux meurent : il s’agissait des frères Petrus, Benedikt et de la sœur Martha. Cette dernière fut plusieurs fois mutilée. Le corps déchiré par les coups de couteau arabes fut abandonné à l’air libre. La sœur Benedika qui était malade et alitée devait aussi être tuée à coup de couteau.” Schmidt zitiert von B. B. Rosaire. (254-5)

Les Missions furent pillées et brûlées. Les assaillants arabes cachés sous les arbres tiraient sur les missionnaires. Les troubles s’étendirent jusqu’en Ouganda et contraignirent les autochtones convertis au christianisme à s’opposer au massacre des missionnaires Européens : « en Ouganda on en vint à des combats entre missionnaires et autochtones convertis au christianisme d’une part et Arabes appuyés par les Waganda d’autre part près de la côte, les Arabes détruisirent la station des missionnaires de Mpugu. » (Reichard von B. B. Rosaire).

A Berlin, l’irritation est au comble. Les partis politiques en tête des catholiques le Zentrum, sous la direction de Ludwig Windthorst, demandent à Bismarck une intervention musclée et rapide. Ainsi il réussit à convaincre Bismarck d’intervenir. Windthorst prend la parole le 27 novembre 1888 sous les exclamations de toutes les tendances politiques pour demander une action militaire pour le massacre des religieux européens dans la nouvelle colonie allemande.

3.2 La réaction de Bismarck

Pour massacrer la rébellion arabe, Bismarck nomma fin 1888 un jeune officier de 35 ans, le Capitaine Hermann Wissmann, commissaire impérial de l’Afrique orientale allemande. Wiβmann est né le 04 septembre 1853 à Francfort sur l’Oder, avait déjà fait 2 séjours en Afrique, avec des missionnaires et visité l’Angola et l’Afrique orientale peu avant l’ère coloniale allemande. Après de brillantes études dans une école militaire, il avait obtenu le grade de Capitaine. Après qu’il a été nommé, il décida de mettre fin à la récolte arabe pas avec des troupes allemandes mais celle africaines constituées de mercenaires noirs africains. Pour se faire il se rendit en Egypte colonie anglaise, coopéra avec l’Angleterre et obtint un bataillon de 600 mercenaires originaires du Soudan, les Dinkas de Bahr el Ghasal et Bahr el Abrad. Pour Reichard (cité par B. B. Rosaire) la plupart d’entre eux avaient participé à une expérience de plusieurs guerres en Egypte et en Arabie ; plusieurs portaient avec fierté des décorations anglaise et égyptienne. Tous mariés, ils se faisaient accompagner par leurs femmes. Les Dinkas avaient été formés pour servir de chair à canon et pour tuer. Les documents coloniaux reconnaissent qu’il s’agissait d’hommes très disciplinés et très efficaces. Leurs qualités étaient le dévouement et la confiance à leurs chefs; ils rendirent d’enormes services aux troupes coloniales et même plus que l’on en attendait d’eux. Selon Rochus Schmidt, cité par (B.B. Rosaire), leur salaire était élevé, même aux yeux des Européens. Les soldats percevaient 45 mark/mois, étaient bien nourris, les sous-officiers avaient 8 à 20 marks de plus. Les lieutenants 160 marks environ par mois et les capitaines 300 marks.

l’Allemagne a également coopéré avec le Portugal présent au Mozambique pour avoir des combattants Zoulous. Les Zoulous constituent la majorité de la population sud-africaine, mais une partie de cette ethnie vit également au Mozambique. Selon Reichard (cité par Bama Rosaire), les Zoulous incarnent les vrais caractères du type bantu: ils sont comme tous les Noirs gentils, mais ont, contrairement aux autres Noirs un sentiment d’horreur très prononcé à telle enseigne qu’il faut faire très attention avec eux et les ménager. Cependant, dès que l’on arrive à gagner leur confiance, on peut les mener comme des enfants. Les Zoulous, auraient de plus la réputation d’être très cruels; leur cruauté est à fleur de peau. Au combat, ils ne se laissent jamais l’initiative à l’adversaire. Ils sont sans- pitié et tranchaient les têtes aux personnes tombées sur le champ de bataille, ils mutilent et n’hesistent pas un instant à achever les blessés. Pour la circonstance Wiβmann avait de tels hommes. Il en recruta 350. En plus des Soudanais et des Zoulous, l’Allemagne fit appel à des Somalis, puis à des autochtones de l’Afrique orientale allemande, les Askaris. Askari qui signifie en fait soldat, désigne les ethnies Waniamwesi et Manjema réputées pour leur bravoure et leur fidélité.

Les Allemands tinrent 210 marins encadrés par 10 officiers et appuyés par 6 bateaux de guerre, dont le”Leibzig” et la “Möwe”(la mlouette). La présence de ces bateaux s’avérait pour assurer le ravitaillement des troupes et faire le blocus de la région, afin d’empêcher les Arabes de se ravitailler en armes. Tous les mercenaires ne furent pas utilisés dans les combats, certains furent chargés engagés de la surveillance des voies et des points stratégiques. Environ 1500 furent engagés dans les combats avec un matériel très efficace et moderne.

Les Arabes n’ont pas été à mesure de tenir tête à la puissance de feu des troupes coloniales qui attaquèrent par surprise la principale caserne arabe, tuant un grand nombre de leurs soldats d’armes. Le chef de guerre Buchiri tenta mais sans succès, de mobiliser les noirs contre les Allemands. A la fin 1889, la révolte arabe était matée. Les motifs de choix des Noirs étaient d’épargner la vie des soldats allemands car le climat en Afrique de l’est est chaud et humide, difficilement supportable pour les Européens.

Deuxièmement ils voulaient transporter le conflit armé entre Allemands et Arabes en conflit entre Noirs et Arabes. Les Arabes étaient étaient connus pour être des esclavagistes, des exploiteurs des populations noires. En armant les victimes et leur faisant prendre conscience que la colonisation allemande était venue pour combattre la tyrannie, l’esclavage et apporter la paix et l’égalité entre tous les hommes, le conflit prenait aux yeux des Noirs un autre sens: celui d’une guerre de libération du joug de l’impérialisme arabe.

Pendant le conflit armé, l’Angleterre présente dans la région, à Zanzibar, en Ouganda et au Kenya s’efforça d’être très discrète. Après la victoire allemande, les deux puissances coloniales se retrouvèrent pour négocier leurs nouvelles frontières et de définir leur Sphère d’influence en Afrique orientale.

3.3 Partage de la zone orientale entre Allemands et Anglais.

Pour éviter un conflit germano-anglais après l’élimination des Arabes, le domaine continental du sultan fut partagé en zones d’influence entre les intérêts allemands de la”Deutsche Ostafrikagesellschaft” et ceux de la “Britisch East Africa Company”.

Allemands et Anglais se retrouvèrent à Berlin le 1re juillet 1890 pour se partager l’Afrique orientale. C’est ce que révèle le Deutsches Kolonialblatt de 1890 (cité par B.B Rosaire):” Convention entre l’Allemagne et l’ Angleterre

Sur la base des toutes récentes négociations, les gouvernements allemands et anglais sont tombés d’accord sur les points suivants qui constituent un ensemble.

La sphère de domination allemande en Afrique orientale est limitée comment suit:

a. Au sud, par une ligne allant de l’embouchure du Rokura à l’ouest du lac Nyassa jusqu’à l’embouchure du Kilambo au sud du lac Tanganyika.

b.  Au nord par une ligne qui longe le 1 latitude sud, de la rive Ouest du Victoria-Nyassa jusqu’au territoire du Congo Zaïre et contourne le mont Msumbiro au sud,

La convention du 1re juillet 1880, fixe les frontières définitives de l’ Afrique orientale allemande, soit un territoire 995.000 km2. Toutefois les ambitions allemandes allaient plus loin car L’ Allemagne voulait Zanzibar à tout prix, mais se heurta au refus catégorique de l’Angleterre. L’ Allemagne fut donc obligée de reconnaître la souveraineté anglaise sur l île de Zanzibar qui devint un protectorat anglais, c’ est ce que dit le paragraphe cinq de la convention.

L’ Angleterre accorda l’ île de l’ Hegoland (ancienne possession danoise en 1807 et 1814 anglaise) située dans la mer du Nord et mesurant 25 ha.

IV. Offensive des allemands contre l’islam

Les Arabes ont pratiqué pendant des années l’esclavage de façon violente, ce qui fut même critiqué. Pour Reichard, l’esclavage dont les noirs sont victimes n’est pas le fruit du hasard car il est inhérent à leur âme et ils ne se sont jamais insurgés contre les Arabes.

Il pense également que l’islam exerce une domination et même une violence sur un incroyant pour le soumettre à la loi musulmane. Ceci n’est pas un pêcher pour les Arabes.

Si pour convertir quelqu’un il faut le soumettre à sa domination, cela ouvre la porte à de grands abus.

Au congrès colonial de Berlin de 1902, le Père Acker de la Congrégation du Saint-Esprit prit la parole en tant que prêtre ayant cohabité pendant 10 ans avec les Arabes en Afrique orientale, pour dire les Arabes étaient vaincus mais ils étaient toujours présents dans la région. Il ne sert à rien de débarrasser des mauvaises herbes, si les racines sont toujours enfouies sous le sol. Tôt ou tard, les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Ce qui l’a choqué en Afrique orientale est d’une part l’intolérance de l’islam d’une part et l’aspect présomptueux des Arabes d’autre part.

L’intolérance de l’islam rend la vie avec les Arabes impossible. Comme exemple il raconta un fait que lui rapportait le chef d’une expédition arabe de 300 personnes qui avaient quitté la région côtière pour faire du commerce à l’intérieur du continent.

Avant de se rendre au pays des incroyants, un nom qu’ils avaient donné aux Noirs non musulmans, ils consultèrent comme le sorcier joue un rôle dans l’islam.

Arrivés au lac Victoria-Nyassa, les honnêtes marchands remarquèrent que les autochtones possédaient beaucoup d’ivoire et qu’ils étaient sans armes. Ils prirent les villageois en otage. Les chefs vinrent alors négocier ; les Arabes exigèrent des villageois 100 défenses d’éléphants et 200 filles comme rançon.

V. Les raisons de l’ expansion de l’islam en Afrique.

  1. L’Islam et l’esclavage

Bien que l’arrivée des Arabes en Afrique orientale n’a été pas bonne car ils pratiquaient l’esclavage, l’islam arrive à s’implanter en Afrique malgré les efforts des missions chrétiennes. Cela est dû à plusieurs raisons:

-le lien est le panislamisme.

-l’islam est lié à des habitudes africaines telles que la polygamie.

Au congrès de Berlin, le professeur Passarg de l’Université de Breslau a donné les raisons qui lui semblent expliquer l’expansion de l’islam:” le Noir de par sa nature est plus enclin à comprendre une religion contre l’islam aux appétits grossiers que le christianisme. Par ailleurs la polygamie est une raison importante pouvant inciter le Noir à préférer cette religion”.

La Seconde raison qu’il donne:” que l’antipathie de la race noire à l’ égard de la race blanche est très forte”.

Celui fit beaucoup de recherches sur ce phénomène et dont l’ouvrage Mission und Kolonialpolitik donne beaucoup d’explications est le Père Carl Mirbt. Il estime que lorsque les Arabes sont arrivés en Afrique orientale au VIIIe siècle ils ont trouvé une population noire primitive et l’islam n’est jamais entré en conflit avec leurs habitudes. Il semblait avoir du respect pour leurs traditions et ne niait pas en tout les Africains; il leur avait donné le sentiment de vivre en sécurité. Cette religion incarnait un degré d’évolution par rapport aux pratiques ancestrales. Ceux qui se convertissaient accedaient sans discrimination à ce monde évolué. ” La conversation à l’islam produit un effet extraordinaire en ce sens qu’il abolit les différences sociales et ethniques et conduit le converti, en tant que membre à part entière, dans la grande famille religieuse internationale. Les différences entre les races perdent alors de leur sens tous les musulmans sont membres d’un grand ensemble.”

Les rapports que les personnes converties à l’islam en Afrique orientale, sont des rapports qui transcendent les préjugés.

“Par contre la population blanche des colonies européennes dresse partout un mur infranchissable entre elle et les indigènes. Même l’Eglise respecte la division des hommes en races en considérant cette comme étant l’expression de la volonté divine”.

Le christianisme essaie d’agir de manière que les rapports qui s’établissent entre les races, soient influencés par l’esprit de la religion chrétienne;

” Mais le christianisme ne prêche pas la fraternisation entre les races d’un mélange desdites races. L’Islam qui poursuit ce but a une grande avance sur le Christianisme”.

L’islam offre à l’Africain une ascension sociale même s’il appartient à une couche inférieure. Cela se remarque davantage en Inde les couches où existe une des sociétés les plus hiérarchisées du monde. En Inde les couches brimées et rejetées sont les plus favorables à l’Islam:

“Vu que l’Islam s’est affranchi du pouvoir des castes Issues des castes inférieures se sont convertis en grand nombre.

Le Noir d’Afrique qui devient, subit, certes, une influence qui le rehausse sur le plan moral, religieux et spirituel, mais la barrière qui le sépare du Blanc restera infranchissable”.

En plus l’Islam se répand en Afrique à cause de sa simplicité. Les conditions qu’il pose sont faciles à remplir dans où il n’entre pas en conflit avec les coutumes des populations. L’Islam demande de croire en un seul Dieu, d’accomplir les cinq prières quotidiennes, d’observer le jeûne du Ramadan et d’effectuer dans la mesure du possible une fois dans sa vie le pèlerinage à la Mecque.

L’esclavage ne semble pas déranger les relations entre Africains et Arabes car il existait déjà au sein des populations locales, peut-être sous une autre forme, notamment lors des conflits armés où les vainqueurs assujettaient les vaincus.

En fin de compte, il est devenu difficile de combattre l’islam car il était lié à la culture africaine. Combattre l’islam revient à combattre les traditions africaines.

B. La lutte économique et politique contre l’islam

La lutte contre les Arabes et l’Islam a été menée par les hommes politiques et missionnaires. La défaite militaire arabe est une défaite politique. Des textes et lois devaient être élaborés pour empêcher les Arabes de reconstituer une force militaire suspectible de nuire au pouvoir colonial et il fallait également prendre des mesures appropriées en vue de briser leur force économique qui reposait sur l’exploitation des populations. Une vraie chasse fut entreprise pour lutter contre les Arabes en fuite, qui avaient trouvé refuge dans la colonie voisine du Congo belge, l’actuel Zaïre.le 25 juillet 1890, l’Allemagne signa à cet effet avec la Belgique une convention sur “l’extradition des criminels”.

Dans cette conversation, il est dit que Sa Majesté l’Empereur d’Allemagne, roi de la Prusse et Sa Majesté le Roi des Belges, souverain du Congo sont convenus à régler une assistance réciproque en matière pénale.

Un an plus, le 1re septembre 1891, l’Allemagne mettait fin officiellement à l’esclavage.

La supression de cette pratique n’a été pas précipitée car les dispositions nécessaires n’avaient pas été prises pour créer des infrastructures qui puissent accueillir les esclaves libérés. Il ne faut pas que les esclaves libérés reviennent travailler chez leurs anciens maîtres. Le cordon ombilical qui liait Africains et Arabes fut coupé de bon. Les sociétés privées allemandes installées pour exploiter les plantations en Afrique orientale trouvaient une main d’oeuvre bon marché et peu exigeante. L’ancien maître de l’esclave était dédommagé selon l’ordonnance du 1re septembre qui comprend 8 paragraphes.

C. Diminution des frontières de l’Islam

La lutte à mener contre l’islam devait être avant tout l’affaire du christianisme, selon l’ensemble des Missions chrétiennes. C’est ce qu’avait dit que le pasteur Juluis Richter au nom des Missions chrétiennes invitées au Congrès colonial allemand de 1905:

“L’Islam est en tant que pouvoir une puissance spirituelle et ne peut dans ces conditions être combattu qu’avec des moyens spirituels et nous sommes très conscients qu’en tant que symthisants et représentants des Églises catholique et évangélique, que l’essentiel de la tâche de ce combat spirituel nous revient”.

Le combat que menèrent les Missions chrétiennes en Afrique orientale vise deux objectifs: faire reculer les frontières de l’Islam au profit du christianisme. Cet objectif est au centre du combat des Missions chrétiennes venues de tous les horizons d’Europe. Les Missions allemandes, par contre, poursuivent un second objectif: étendre l’influence de leur pays, l’Allemagne, en Afrique orientale. Cet but fait surtout partie du programme des Missions protestantes; le Pasteur Juluis Richter l’a reitiéré au Congrès de Berlin de 1905:

” Nous savons que nous devons rendre d’énormes services à notre patrie dans nos colonies en érigeant dans le monde païen des Églises locales viables qui soient des remparts contre le raz-de-marée de l’Islam et en portant l’étendard de l’Islam, en vue d’évangéliser même les musulmans.”

Le second objectif des Missions allemandes peut, à suivre le pasteur Richter, avoir pour conséquence fâcheuse, d’assimiler l’œuvre du Christianisme à une sorte de colonialisme spirituel. Les Missions chrétiennes utilisent la tribune du Congrès colonial de 1905 pour s’adresser à l’Etat allemand et à ses plus hautes instances présentes au Congrès pour les exhorter à mener une lutte impitoyable contre l’islam, avant que l’ordre des Deviches, cette branche fanatique musulmane ne prenne racine dans le territoire allemand. Elles font à l’Etat des propositions concrètes: fermer les écoles publiques aux Arabes et à tous ceux qui se réclament de l’Islam. L’expérience prouve que tous les musulmans qui jouissent d’une certaine influence dans la société, la mettent en priorité au service de leur confession.

L’ensemble des écoles de la colonie appelées” écoles des indigènes” par opposition à l’école des Blancs, avaient au total 8 instituteurs européens chargés de l’enseignement général, 4 instituteurs européens chargés de la formation professionnelle et 72 moniteurs noirs. Les principaux établissements du pays sont: Tanga, Pangani, Bagamogo et Dar-es-Salam. l’Afrique orientale :74, en 1909.Le gouvernement colonial pensait que le meilleur moyen de combattre l’influence arabe, était de créer dans le territoire beaucoup plus d’écoles que dans les autres colonies comme le Togo et le Cameroun qui n’en avaient que 3 chacune à la même époque. Or les Missions chrétiennes proposaient d’exclure les Arabes de ces écoles (position plus radicale par rapport à celle du gouvernement colonial). Certes l’action du gouvernement colonial et des Missions chrétiennes avait un même but, mais la proposition des missionnaires était marquée par le souvenir de la révolte arabe de 1888 et visait surtout à punir les Arabes.

Les Missions chrétiennes affirmaient en outre, que fermer les portes des écoles publiques, n’aurait aucun sens si les Arabes sont autorisés à ouvrir les écoles coraniques. L’ouverture de tout établissement destiné à être une pépinière de l’Islam devait être interdit et des obstacles érigés en vue de décourager les fidèles à se rendre à la Mecque.

Les religieux allemands invitèrent également l’Etat à s’abtenir d’enrôler des musulmans au sein des troupes coloniales et de la police, car des rumeurs révélaient que les musulmans avaient promis de s’occuper spécialement des Européens au cas où une révolte eclaterait.

En plus les Missions chrétiennes ont rappelé à l’Etat que l’Islam était porteur d’une culture; on ne pouvait le combattre efficacement qu’en lui subsistant une autre culture, celle de l’Occident.

Les Missions chrétiennes attirèrent l’attention de l’Etat pour qu’il ne tombe pas dans le même piège que la Hollande dans sa colonie d’Indonésie:

” En Indonésie, la Hollande a omis malheureusement par manque de vision à long terme, d’introduire une culture euro-chretienne. La conséquence fut que sous ses propres yeux une culture arabe intransigeante son ennemie jurée s’est développée.

Par contre les Anglais ont essayé d’introduire une culture à la fois anglaise et chrétienne; les succès qu’ils en tirent leur donne raison. Il existe aujourd’hui une puissante culture anglo-chretienne en Inde qui ne fait que croître. C’est l’objectif que nous devons viser dans nos colonies: créer une culture germano-chretienne, capable, dans les générations à venir, de tenir tête à la culture islamique envahissante.”

Il faut noter que les Missions chrétiennes étaient troublées et tiraillées entre le désir de punir les Arabes en leur refusant les bienfaits de l’instruction, comme élément pour de progrès, par esprit de vengeance et celui d’inciter l’Etat allemand à œuvrer pour l’expansion d’une culture chrétienne, afin de réduire l’influence de l’Islam. Elles pensaient qu’il fallait assurer la lumière du Christ dans le plus petit hameau de la colonie allemande.

“Une Afrique musulmane serait pour nous une Afrique perdue; nous avons encore en mémoire les exemples récents de Maholi, de l’Alamami Samory et de biens d’autres personnes.

Nous lançons un appel au peuple allemand.”Donnez-nous plus de moyens!” Les instructeurs, éducateurs, pères de nos indigènes doivent être des Allemands.L’evangile doit leur être annoncé par les missionnaires allemands dans l’intimité et de la ferveur allemande. Le peuple allemand a le devoir de réaliser cela. C’est la mission de l’Eglise dans nos colonies.”

Conclusion

Au sortir de notre analyse nous pouvons dire que l’Afrique orientale a été le théâtre de lutte entre Arabes, Anglais et Allemands. Cette énorme convoitise de la région est due à sa richesse en matières premières (or et ivoire) et également en esclaves. Les premiers occupants de la région furent les Arabes qui ont pendant longtemps pratiqué l’esclavage. Par la suite vinrent les Anglais. Mais après l’occupation allemande, les Arabes se révoltèrent contre les missions chrétiennes allemandes, ce qui entraîna des massacres. Dès lors des mesures(politico-economiques) ont été prises pour contre l’avancée des Arabes et de l’Islam. Après la défaite des Arabes les allemands ont occupé la région et explorer jusqu’à leur défaite en 1918(fin de la première guerre mondiale).

Autor: Sarambé Pako

Master: Landeskunde, Université Joseph Ki-Zerbo

Sources

Lisapo ya Kama (2018) : L’Afrique de l’Est et l’accélération de la traite arabe au 19e siècle in : http://www.lisapoyakama.org/lafrique-de-lest-et-lacceleration-de-la-traite-arabe-au-19e-siecle/traite-arabe-2-2/  : consultée le 14 mars 2020.

Bama, Bapio Rosaire (1997) : La lutte contre les Arabes et l’Islam en Afrique orientale sous l’ère coloniale allemande 1888/1889 ,Directions de Presses Universitaires 037021 Ouagadougou 03 Tél :313137, N° 14.

Bama, Bapio Rosaire : cours de Politique africaine l’Allemagne.

“Friede den Hütten! Krieg den Palästen! “G. Büchner

Was bei dieser Geschichte von COVID19 zu befürchten ist, ist, dass sich Afrika im Allgemeinen und Burkina Faso im Besonderen und die Burkinabe verschulden werden.

Tatsächlich hat die Regierung von Burkina Faso vor drei Tagen das Budget für den Reaktionsplan gegen COVID19 auf 11 Milliarden FCFA geschätzt. Der Notfallplan wird auf 4 Milliarden geschätzt. Technische und finanzielle Partner sind bereit zu helfen. Hilfe? Habe ich richtig gehört? Was der durchschnittliche Burkinabé wissen will, ist die Antwort auf die Frage: Gegen was? Nun gut! Wenn die einen nicht fragen, fragen die anderen. Der Präsident von Faso wartete auf die Zustimmung der technischen und finanziellen Partner.

Auf jeden Fall sagte Präsident Sankara: “Wir ermutigen die Hilfe, die uns hilft, die Hilfe loszuwerden”.

 Es ist auf jeden Fall unumstritten, dass aus dieser Krise mächtige Menschen hervorgehen werden. Die zukünftigen Mächte sind diejenigen, die die Krankheit ausnutzen konnten, um ihre Unternehmen gut zu positionieren. Alle Kaschmirnasen, Masken und Gele kommen fast von anderswo. Wir sind einer der ersten Baumwollproduzenten, aber wir können nicht einmal Qualitätsmasken machen. Die zukünftigen Mächte (bereits Mächte) sind China, Kuba (das ein Heilmittel entdeckt hat, das China versucht hat) und so weiter.

China hat seit etwa vier Tagen keine neuen Fälle mehr auf seinem Territorium, abgesehen von den exportierten Fällen. Zu diesem Zweck startet das Land eine Kampagne, um anderen Ländern zu helfen. Vor Tagen bot der chinesische Botschafter in Burkina Faso an, dem Land zu helfen, wenn sie darum bitten würden. Am 25. März erhielt das Krankenhaus in Tengadogo seinen Anteil an den Spenden aus China. Aber alles in allem: “Wenn man [im übertragenen Sinne] hungrig ist, heißt man sogar den Teufel willkommen” Ticken Jah Fakoly.

Die erste Lieferung von medizinischen Hilfsgütern, die der chinesische Milliardär Jack Ma zur Bekämpfung des Coronavirus in Afrika gespendet hat, kam am Sonntag in Äthiopien an, wie BBC News Africa berichtet. Auf der anderen Seite gibt es Frankreich, von Emmanuel Macron, das Afrika helfen will, wobei er vergisst, dass sein europäischer Nachbar Italien das am meisten betroffene Land der Welt ist.

Was die Schulden angeht, lernen wir aus der Geschichte…

Wenn jemand helfen will, ist das eine gute Sache. Aber es ist zu befürchten, dass die Situation und die Verwundbarkeit ausgenutzt wird.

Die koloniale Strategie, die Namibier ihres Landes zu enteignen, war eine Verschuldung. Da die Herero Viehzüchter sind, versuchten die Siedler, sie ihres Viehs zu berauben. Sie stellten einen Bedarf fest: Hereros brauchen Maismehl, Schuhe usw. Wie heute brauchen wir Handschuhe, Nasenmasken, hydro-alkoholische Gele usw.

Lassen Sie uns die Geschichte fortsetzen. Also bieten sie den Namibiern einen Kredit an und kommen Wochen nachdem sie um das Geld gebeten haben, zurück. In dem Wissen, dass sie es in so kurzer Zeit nicht weggeben können. Aber “Man leiht dem, der hat”. Und was die Namibier hatten, waren die Ochsen. Wir alle wissen heute, was Burkina Faso hat: Baumwolle (wie oben erwähnt), Gold und sogar hochwertige Humanressourcen. Die gestrige G20-Videokonferenz schlägt einen Schuldenerlass bei den Einfrierungen vor. Wie hilft uns diese Maßnahme, wenn auch nur, “unsere Hilfsmentalität” zu entwickeln?

Die Lösung liegt in uns!

Die Londoner Börse verliert durch die Pandemie mehr als 5%. Dann sind wir nicht die einzigen Betroffenen. Die burkinische Wirtschaft wird bald den Schlag erleiden. Glücklicherweise helfen einige gute Willen, Söhne des Landes, mit. Niemand außer uns kann uns in dieser Situation helfen. Die Universitätsbehörden testen durch einen wissenschaftlichen Rat Chloroquin und Apivirin (eine beninische Lösung). Das ist schon zu beglückwünschen, eine afrikanische Lösung! Aber was ist mit der burkinischen Lösung? Diese Initiative zeigt uns einmal mehr, dass wir nach endogenen Lösungen für unsere Probleme suchen müssen. Nach all dieser Zeit erwarteten wir, dass unsere Forscher etwas anderes als das bereits international bekannte vorschlagen würden. Aber unsere Forscher haben einfach “Vokabeln von anderswo” ausgeschnitten und eingefügt. Wir produzieren zwar Baumwolle, aber wir können keine Qualitätsmasken oder Masken herstellen. Sogar die hydro-alkoholischen Gele, die wir vor Ort herstellen können, müssen uns von außerhalb zugeschickt werden.

Politische Lösungen

Eindämmung, Schließung von Märkten und Yaar, Ausgangssperre, Schließung von Moscheen und Kirchen und Alarmzustand: Das sind die Maßnahmen, die unsere Behörden ergreifen, um das Übel zu stoppen. Aber können sie ein Übel aufhalten, um ein anderes zu schaffen?

Wie viele Frauen sehen ihre einzige Existenzgrundlage zum Scheitern verurteilt? Zur Erinnerung: Der durchschnittliche Burkinabe lebt von 1 Dollar pro Tag. Wir sind unterhalb der Armutsgrenze. Die Zahl ist allein auf die wenigen Milliardäre zurückzuführen, die den größten Teil des Reichtums konzentrieren. Wie viele Transporter sind arbeitslos und haben keine Einkommensquelle? Wie viele Schöpfer, Künstler und Literaten ohne Versicherung und Status sind in Schwierigkeiten? Aber trotz allem bringen sie ihre Solidarität mit den Kranken und den Mitarbeitern des Gesundheitswesens zum Ausdruck.

Es heißt, dass zwei Unrechtstaten ein Recht ergeben. Wer jemals wirklich hungrig war, weiß, dass Hunger eine große Krankheit ist. Und wie viele Menschen sterben an Malaria? Gutes Denken und mögen unsere Vorfahren, Gott oder Allah uns von diesem kleinen Wesen namens Coronavirus befreien!

 Olélé Dakun

« Paix aux chaumières ! Guerre aux palais ! » G. Büchner

Ce qu’il faut craindre dans cette histoire de COVID19, c’est que l’Afrique et général, le Burkina Faso en particulier, et les burkinabés plus précisément ne sortent endettés.

En effet, il y a trois jours, ou le gouvernement burkinabé estimait le budget du plan de riposte contre le COVID19  à 11 Milliards de Franc CFA. Le plan d’urgence est estimé à 4 Milliards. Des partenaires techniques et financiers se disent prêts à aider. Aider ? Ai-je bien entendu ? Ce que le burkinabé lambda veut savoir, c’est la réponse à la question : Contre quoi ? Et bien ! Si certains ne se la demandent pas, d’autres si. Le Président du Faso serait dans l’attente de l’aval des partenaires techniques et financiers.

 En tout cas, Le Président Sankara a dit : « Nous encourageons l’aide qui nous aide à nous débarrasser de l’aide »

 Il est, de toute façon, indéniable que de cette crise, sortiront des puissants et des puissances. Les futures puissances  sont ceux qui ont pu profiter de la maladie pour bien positionner leurs business. Tous les cash-nez, les masques, gels nous viennent presque d’ailleurs. Nous sommes l’un des premiers producteurs de cotons mais ne pouvons même pas confectionner des cash-nez de qualité. Les futures puissances (d’ailleurs déjà puissances) sont la Chine, le Cuba (qui a découvert une cure expérimentée par la Chine) etc.

La chine a depuis environs quatre jours aucun nouveau cas sur son territoire, en dehors des cas exportés. Pour se faire, ce pays se lance dans une campagne d’aide aux autres pays. Il y a des jours, l’ambassadeur de Chine au Burkina Faso faisait la proposition d’aider le pays, s’il leur en fait la demande. Le 25 Mars dernier, l’hôpital Tengadogo a eu son lot de don de la Chine. Mais tout compte fait : « Quand on a faim [à prendre dans le sens figuré du terme] même au diable on souhaite la bienvenue » Ticken Jah Fakoly.

Le premier lot de matériel médical offert par le milliardaire chinois Jack Ma pour aider à combattre le coronavirus en Afrique est arrivé en Éthiopie dimanche selon BBC News Afrique. D’autre part, il y a la France, d’Emmanuel Macron qui veut aider l’Afrique, oubliant que son voisin européen, l’Italie, est le pays le plus touché au monde.

Sur les dettes, apprenons de l’histoire…

Si quelqu’un veut aider c’est une bonne chose. Mais profiter de la situation et de la vulnérabilité est à craindre.

La stratégie coloniale pour déposséder les Namibiens de leurs terres est passée par les dettes. Les Hereros étant des grands éleveurs, les colons ont tenté de leur déposséder de leurs bétails. Ils ont identifié un besoin : Les hereros ont besoin de farine de maïs, de chaussures etc. Comme aujourd’hui nous avons besoin de gants, de cache-nez, de gels hydro-alcooliques etc.

Continuons l’histoire. Alors, ils proposent des crédits aux Namibiens et reviennent des semaines après réclamer l’argent. Sachant bien que ceux-ci ne peuvent les donner en si peu de temps. Mais « On prête à celui qui a ». Et ce que les Namibiens avaient, c’étaient les bœufs. Nous tous savons aujourd’hui ce que le Burkina Faso a : Le coton (cité plus haut, l’or et même des ressources humaines de qualité. La vidéo-conférence du G20 tenu hier propose d’annuler les dettes sur les gels. En quoi cette mesure nous ai-t-elle utile, si ce n’est que de développer « notre mentalité d’assistés »

La solution est en nous !

La bourse de Londres perd plus de 5% à cause de la pandémie. Alors, nous ne sommes pas les seuls touchés. L’économie burkinabé subira bientôt le coup. Heureusement que certaines bonnes volontés, fils du pays, apportent des aides. Personnes ne peut nous aider dans cette situation si ce n’est nous. Les autorités universitaires par un conseil scientifique testent la chloroquine et l’apivirine (une solution béninoise). C’est déjà a féliciter, une solution Africaine! Mais et la solution burkinabé? Cette initiative nous démontre une fois de plus, qu’il nous faut rechercher des solutions endogènes à nos problèmes. Nous nous attendions après tout ce temps que nos chercheurs proposeraient autre chose que ce qui est déjà su sur le plan international. Mais nos chercheurs n’ont fait que copier-coller des « vocabulaires qui viennent d’ailleurs ». Nous produisons du coton, mais  ne pouvons pas créer du cache-nez ou masques de qualité. Même les gels hydro-alcooliques que nous pouvons fabriquer localement, il faut aussi qu’on nous les envoie de l’extérieur.

Les solutions politiques

Le confinement, la fermeture des marchés et Yaar, le couvre-feu, fermeture des mosquées et églises et l’état d’alerte: telles sont les mesures entreprises par nos autorités pour arrêter le mal. Mais peut ont arrêté un mal pour en créer un autre ? Combien de femmes voient leurs seules moyens de subsistance voués à l’échec ? En rappelle, le Burkinabé vit en moyenne avec 1 dollars par jour. Nous sommes en dessous du seuil de la pauvreté. Le chiffre même est ainsi à cause des quelques milliardaires qui concentrent la grande partie des richesses. Combien de transporteurs sont-ils au chômage, sans source de revenu ? Combien de créateurs, artistes et hommes de lettres, sans assurance et statuts sont-ils dans des difficultés ? Mais malgré tout, ceux-ci expriment leurs solidarités envers les malades et les agents de santé.

On dira qu’à deux maux, il faut le moindre mal. Celui qui a vraiment déjà eu faim sait que la faim est une grande maladie. Par ailleurs, combien de personnes le paludisme tue-t-il ? Bonne réflexion et que nos ancêtres, Dieu ou Allah nous débarrassent de ce petit être appelé Coronavirus !

            Olélé Dakun

Gesellschaft


GEMEINSCHAFT VS. INDIVIDUALITÄT


Man hört es immer wieder: Deutschland ist ein Land, in dem viel Wert auf Individualität gelegt wird. Aber was bedeutet das genau? Haben die Menschen in Deutschland keinen, auf den sie zählen können? Im Gegen-satz dazu steht Burkina, wo das Kollektive wichtig ist, das heißt die Gemeinschaft bestimmt den Alltag. Wo sind die Vor- und Nachteile?
Wie ich Gemeinschaft in Burkina erlebe, ist sie vor allem, sich um andere zu küm-mern und gleichzeitig auch Hilfe und Rat von der Familie und von Freunden anzu-nehmen. Wer in einer Gemeinschaft lebt, kann auf andere zählen, muss sich aber auch anpassen. Dafür gibt es genug Bei-spiele: Der Lotto-Gewinn kommt auch den Freunden des Glückpilz zu Gute. Oder eben der Sohn eines strengen reli-giösen Vaters (egal ob Christ oder Muslim), der zu einer anderen Religion konvertieren möchte und daraufhin keinen Kontakt mehr zu seiner Familie haben kann.
Individualität in Deutschland bedeutet hingegen in seinen Entscheidungen ziemlich frei zu sein, nur muss man im Nachhinein auch selbst die Konsequenzen tragen, denn es war ja die eigene Wahl. Wer frei sein will, muss Verantwortung für sich selbst übernehmen. Selbst wenn die Eltern eines Paares mit deren Hochzeit nicht einver-standen sind, wird man sie selten daran hindern. Auch wenn die Ehe irgendwann zu Bruch geht, dann bleibt es die beiden, damit zu leben. Die Eltern werden sich nicht viel einmischen. Sie werden dich aber auch nicht im Stich lassen.
So gibt es doch in beiden Gesellschaften Vor- und Nachteile. Und das Beste ist, auch in Burkina kannst du ein wenig deine Individualität leben, genauso wie Gemeinschaft in Deutschland möglich ist. Das hängt schlussend-lich von dir selbst ab…
GAMEG-Zeitschrift
Nr.0002 März 2019

Clara Neff, Studentin der Soziologie im Auslandssemester an der Université de Ouaga 1 Pr KI-ZERBO

Weihnachtsfeier

Am 19. Dezember 2018 lud die DAAD Lektorin Birgitt Reiß zusammen mit der DAAD-Sprachassistentin Catharina Bayeridiena zu einer Weihnachtsfeier in Raum 10/BB ein. Zahlreiche Studierende präsen-tierten weihnachtliche Gedichte.
Besonderen Applaus ernteten die musikalischen Darbietungen von Olivia Zoungrana und ihrem Pianisten Joseph Parkouda. Alle Vortragenden erhielten ein kleines Geschenk des Weihnachtsmannes. Im Anschluss kamen alle An-wesenden in den Genuss der von eini-gen Studierenden zuvor mit viel Liebe gebackenen Weihnachtsplätzchen. Dazu wurde weihnachtlicher Punsch serviert. Der DAAD Burkina Faso dankt allen Beteiligten für die die Mithilfe und Unterstützung!

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DAAD Lektorat Burkina Faso
GAMEG-Zeitschrift

Nr.0001 Februar 2019
Seite 3

Politik: Sicherheit

Es gibt keine Entwicklung ohne Sicherheit, sagt man. In jüngster Vergangenheit ist die Fra-ge der Sicherheit zu einer besorgniserregenden Frage – nicht nur bei der Bevölkerung, sondern auch bei den Behörden – geworden. Seit An-fang 2016 verüben unbekannte Menschen stän-dig Terroranschläge auf Streitkräfte und die Bevölkerung. Die meisten von den Anschlägen betroffenen Gruppenteile sind tapfere Streit-kräfte. Zwischen 2016 und 2018 sollen hunder-te Menschen getötet worden sein.
Der Fall von YIRGOU – wer ist daran schuld? YIRGOU ist ein kleines Dorf unweit von KAYA. Seit Anfang Ja-nuar wächst die Anzahl der Opfer von Tag zu Tag. Dem Vernehmen nach sollen mehr als 200 Personen verletzt oder ums Leben gekommen sein. Die Anwohner des Dorfes wälzen die Verantwortung auf eine kleine in Burkina Faso seit Jahrhunderten existie-rende Volksgruppe, die Fulbe ab.
Als erste wurden nach dem Vorfall deren Chef und fast seine ganze Familie hingerichtet. Der Schäfer habe den Anstürmen den Weg zum Chef gewiesen, so die Anwohner. Der Hirte wurde auch von der Bevölkerung totgeschlagen. Die Bevölkerung steht unter großem Schock. Neben seiner Rolle als Chef der Fulbe heilte er Kranke. Nach den Ereignissen hat sich der burkinische Präsident Roch Marc KABORE nach Yirgou begeben. Er rief das Volk zu Gelassenheit und Zusammenhalt auf. Er behaup-tet der Situation gewachsen zu sein. Schließlich versprach er Maßnahmen. Trotzdem steigt die Gewalt in diesem Dorf. Laut Fatafou SAWADOGO, Germanist an der UNI OUAGA trage die Regierung die ganze Verantwortung dafür. Die Sicherheit müsse die oberste Priorität dieser Regierung sein, so die Opposition. Einige Menschen befürchten, dass sich die Lage noch verschlimmert. Aber die Regierung hat alles in ihrer Macht Stehende getan. Das heißt, sie hat eine Maßnahme ergriffen. Das ist der Aus-ruf des Notstandes in einigen Regionen des Landes. Dieser besteht darin Soldaten zum Einsatz zu bringen. Die Unruhe hat auch Auswirkungen auf Aktivitäten wie Tourismus und Erziehung. Zur Zeit bleiben einige Schulen und Unternehmen aus Sicherheitsbedenken geschlossen.